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Cette troisième et dernière contribution sur la flottille de Boulogne-sur-Mer est le résumé écrit de ma conférence présentée au musée Wellington, le 20 avril 2023[1] .
Cette partie s’intéresse au plan d’invasion de la Grande-Bretagne conçu par Napoléon, à l’histoire de la flottille en 1811, à l’implication belge et enfin à l’héritage laissé par la flottille.
Le plan d’invasion de la Grande-Bretagne par Napoléon
Le plan définitif arrêté par napoléon en combinaison avec la flotte de haut-bord se nomme le grand dessein. Celui-ci va échouer du fait de son impossibilité technique et de la destruction de la flotte franco-espagnole à la bataille de Trafalgar, le 21 octobre 1805.
La flottille rassemblée dans les ports du Nord devait sortir en plusieurs étapes attendre le regroupement général puis cingler vers l’embouchure de la Rye en ce qui concerne les flottilles de Boulogne et Etaples, celle de Calais aurait eu pour objectif New Romney.[2] Lors de l’attente, les canonnières devaient présenter une ligne de front formant 1200 canons afin de repousser les unités de la Royal Navy, c’est le plan du Contre-amiral de Saint-Haouen (1756-1826) adopté par Napoléon[3]. La Grande-Bretagne aurait alors été battue, c’est une certitude pour Napoléon qui écrit à son ministre de la marine Denis Decrès : « Une nation est bien folle, lorsqu’elle n’a point de fortifications, point d’armée de terre, de se mettre dans le cas de voir arriver dans son sein une armée de cent mille hommes d’élites et aguerris ».[4]
Cependant, le Capitaine de vaisseau Thomazi (1873-1959) souligne rétrospectivement la difficulté technique d’une telle entreprise « A Boulogne notamment, ou les conditions paraissent favorables, c’est au plus si l’on pourra en faire sortir une centaine par marée. Il faudra que les premiers sortis attendent les autres, en rade, pendant plusieurs jours ; ils y courront de grands risques du fait de la mer et du vent, plus encore de l’ennemi qui aura beau jeu contre cet entassement de navires au mouillage, encombrés de personnel et de matériel, se gênant mutuellement pour utiliser leur artillerie »[5]
Enfin, ce débarquement pour qui connait la navigation en mer du Nord semble fort périlleux car l’Empereur l’imagine « de nuit, en novembre, par temps de brouillard et par surprise »[6]
La flottille réactivée en 1811, un bluff ?
L’année 1811 marque d’une certaine manière l’apogée de l’Empire napoléonien. Les puissances continentales ont été vaincues. La guérilla espagnole dont la junte est assiégée à Cadix résiste à l’Empereur.
Seule la Grande-Bretagne semble vouloir combattre à outrance mais son armée déjà fortement engagée au Portugal ne peut pas grand-chose. Le moment semble venu pour tenter une nouvelle action de débarquement malgré la toute-puissance de la Royal Navy que la flotte impériale n’est pas parvenue à contrebalancer.
À cette époque, la flotte française est qualifiée par les historiens de « marine enfermée ». Mis à part quelques frégates hardies, plus rien ne sort des ports de l’Empire.
En avril 1811, Napoléon ordonne la formation d’un camp à Boulogne sous le commandement du Maréchal Ney. En septembre, le camp rassemble 21 000 hommes, la flottille remise en état pourra embarquer 37 000 hommes en janvier 1812.
La campagne de Russie et ses importants besoins en hommes verront la fin de cette nouvelle tentative et l’ajournement du projet de descente en Angleterre. La défense de l’Empire en 1813 puis de la France en 1814 rendront impossible l’allocation de moyens à la flottille qui finira de sombrer en rade par manque d’entretien. Il faut néanmoins noter qu’il ne s’agit pas de l’abandon des ambitions navales de l’Empereur. En effet, des armes de marine sont encore produites alors que la Grande Armée s’est aventurée dans les plaines de Russie comme l’atteste le sabre de bord exposé au musée Wellington dans la vitrine de la Belle-Poule[7].
Il faut comprendre ce réarmement de la flottille comme une sorte de bluff diplomatique destiné à effrayer la Grande-Bretagne en la menaçant directement sur son territoire national. En effet, à cette époque de nouvelles manœuvres diplomatiques sont tentées afin de trouver une sortie à un conflit qui ne semble jamais devoir se terminer entre un empire terrestre et un empire naval.
C’est Napoléon lui-même qui nous éclaire en écrivant le 16 novembre 1811 « La flottille de Boulogne sera toujours un des plus puissants moyens d’influer sur l’Angleterre; toutes les fois que nos escadres commenceront à remuer et que l’on doublera ou triplera la flottille, que l’on requerra les pêcheurs et les matelots de la côte, qu’on embarquera sur la flottille de l’artillerie et du matériel, l’Angleterre s’attendra à une combinaison qui amène des escadres devant Boulogne, et dès lors elle sera obligée de tenir en réserve une grande partie de ses vaisseaux dans la Tamise et aux Dunes, et un corps de troupes assez considérables pour couvrir Londres et ses chantiers »[8].
L’Empereur qui joue la carte du bluff semble abandonner l’idée d’une opération amphibie. Est-ce après avoir vu la défaite d’une fraction de la flottille devant Boulogne-sur-Mer, le 20 septembre 1811 ?
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Nicola Todorov[9] apporte un autre éclaircissement et révèle que Napoléon profite de la concentration de ses troupes dans le boulonnais pour faire d’une pierre deux coups. En 1811, les tensions sont au comble avec la Russie et Napoléon avant d’avoir les forces suffisantes pour attaquer le Tsar Alexandre doit prendre des mesures défensives dont celui de constituer une réserve pour les troupes du Maréchal Davout alors en Allemagne du Nord. Stationner ses réserves dans le Nord de la France permet donc de ne pas se rapprocher trop de la frontière russe afin de ne pas provoquer inutilement la Russie.
La réactivation de la flottille en 1811, doit donc se comprendre au-delà du simple bluff mais comme une combinaison d’opportunités militaro-diplomatiques tant maritimes que terrestres, une stratégie globale qui se joue sur plusieurs tableaux.
La Belgique et la flottille
Les territoires qui forment la Belgique actuelle sont réunis à la France en 1792 par conquête militaire puis formellement au traité de Campo-Formio, en 1797 [10]. Les départements « réunis » sont amenés à contribuer au projet d’invasion de la Grande-Bretagne. L’arrêté du 11 mars 1803 prévoit d’ailleurs de distiller la flottille dans « vingt ports de la Manche », cette simple indication fera comprendre au lecteur que l’histoire de la flottille s’étend bien au-delà de la rade de Boulogne-sur-Mer et que la Belgique a eu un rôle dans les opérations navales.
La première contribution belge est celle des places-fortes maritimes que sont Ostende, Anvers et Nieuport.
Ostende comme port de réunion n’accueillera pas moins de 755 chaloupes canonnières sous les ordres du Vice-amiral Verhuell (1764-1845). Ces ports de réunion étaient des ports de « stockage » des embarcations produites qui devaient ensuite se rendre dans les ports du boulonnais par cabotage sous la protection de l’artillerie côtière. Cependant, Ostende n’est pas prête à repousser une incursion britannique comme le Premier Consul l’écrit à Cambacérès en 1803 « Ostende n’est pas armée convenablement… J’ai ordonné au génie maritime de construire au bout du musoir et de la digue deux batteries, l’une à 100 toises, l’autre à 250 toises en mer, ce qui mettra ce port à l’abri de tout bombardement »[11]
Anvers est aussi désigné comme port de réunion mais jouera aussi le rôle de port d’armement car Napoléon désire que l’ensemble des rivages de l’Escaut se transforment en un vaste chantier de construction.
À Nieuport tout est à faire car Napoléon trouve le port en fort mauvais état, les fortifications sont en ruines et l’activité peu développée. De grands travaux seront entrepris notamment au niveau de l’écluse du Kattesas.
Nieuport, Anvers et Ostende sont mise à contribution pour produire des embarcations de tout type sans parler des réquisitions de bateaux de pêche à Blankenberge pour les bagages de l’armée d’invasion.
Les ports belges en plus d’être délabrés n’offrent que peu de potentiel humain. Il faut donc former des hommes de mer, c’est pourquoi le préfet d’Herbouville inaugure à Anvers une école de navigation le 12 juin 1801 dans l’ancienne abbaye Saint-Michel puis fait lancer un vaisseau à ses frais, le 21 mai 1803. La formation d’équipages qualifiés prend du temps et une marine « enfermée »[12] n’est pas idéale dans cette optique pour former des Belges. Les marins de l’Empire seront essentiellement des Provençaux, Normands, Bretons, Hollandais ou Flamands des Flandres françaises.
Économiquement, La Belgique participe pleinement à l’effort naval d’abord en matières premières avec les forêts du Brabant plantées par les Autrichiens dans la perspective d’alimenter Anvers et Ostende. Liège est mise à contribution pour la fabrication de mortiers qui doivent équiper les navires de débarquement afin d’offrir un appui feu rapproché ensuite on y établira des ports de construction profitant de la Meuse.
La demande de Napoléon est tellement importante que l’on pense développer encore plus de chantiers dans l’intérieur des terres. Seulement le ministre Decrès réagit et décide de ne plus implanter des chantiers que dans certaines régions. C’est ainsi qu’il écrit le 23 septembre 1803 : « Ces travaux ne pourraient d’ailleurs être entrepris qu’autant que l’on détournerait des ports des ouvriers en état de les diriger, […] où il serait à craindre de voir les bâtiments exposés au danger des cours d’eau et des glaces. […] Il est préférable de se borner aux départements où il y en a eu de commencés, tels que les départements de l’Eure, de l’Ourthe, du Haut et du Bas-Rhin, de Sambre et Meuse et de la Dyle. » [13] Ce qui contribue à augmenter encore plus l’importance de l’aire géographique belge.
Les villes et communes de Belgique vont également se cotiser pour offrir à l’Empereur des embarcations afin de réaliser la descente en Grande-Bretagne. Le conseil municipal de Louvain offre 30.000 Francs pour financer la construction d’un bateau plat, les communes de l’Ourthe sous l’impulsion du préfet Antoine Desmousseaux offrent la construction d’un vaisseau tandis que le conseil départemental réunit 300.000 Francs pour la construction de 10 bateaux-plats. Bruxelles offre 10 bateaux tandis que le département de l’Ourthe offre 15 chaloupes canonnières, le 30 juin 1803 en même temps que les départements français du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de l’Eure.
La motivation des contribuables belges peut sembler étonnante mais le contexte économique et historique nous permet de mieux comprendre cet engouement antibritannique.
Pendant la période autrichienne (1713-1792), les souverains de Vienne ont essayé de relancer la politique navale des Pays-Bas autrichiens. Ce fut d’abord l’amère expérience de la compagnie d’Ostende qui entre 1721 et 1733 amena une certaine prospérité en envoyant les Belges commercer aux Indes. Cependant, l’Autriche fut contrainte de fermer la compagnie à la suite de pressions britanniques et hollandaises. Ces puissances navales n’appréciant pas l’existence d’un concurrent supplémentaire. Ensuite, ce fut la tentative d’ouverture du port d’Anvers fermé par les Provinces-Unies qui tourna court avec l’incident de la guerre de la marmite en 1784 [14]. C’est pourquoi la perspective de l’affaissement du commerce et de la marine britannique ne pouvait qu’enthousiasmer nos régions déjà lancées vers la révolution industrielle.
Le préfet des Deux-Nèthes, Charles-Joseph d’Herbouville (1756-1829) ne s’y trompe pas quand il fait afficher le 14 avril 1800 une proclamation sur les murs d’Anvers qui contient ce passage : « La France a brisé les chaînes sous lesquelles gémissait l’Escaut : il est libre ! et les trésors du monde vont arriver sous ses ondes. Que vous faut-il pour jouir de cet avantage ? Vous aimez assez vous-même pour prendre confiance dans un gouvernement qui ne veut que votre félicité »
L’héritage de la flottille
En janvier 1813, l’ingénieur Sganzin que nous avons précédemment vu à l’œuvre estime que « Tous les principaux établissements neufs en charpente qui composent l’ensemble du revêtement des quais, les estacades, le pont de service, le barrage et l’écluse sont en bon état et n’exigent qu’un simple entretien »[15]. Si les navires de la flottille vont être désarmés en 1813 puis vendus à des pêcheurs pour une unique campagne de pêche, les infrastructures resteront pérennes et marquent encore la géographie boulonnaise d’aujourd’hui.
Ainsi, le grand bassin qui accueillait les éléments de la flottille est devenu le port de plaisance sous le nom de bassin Napoléon. La poudrière se dresse encore face à la mer et marque un endroit d’intérêt touristique.
La Liane est encore navigable grâce aux écluses de chasses installées par Sganzin et modernisée depuis. A quelques kilomètres, Wimereux créé pour la flottille est devenue une jolie station balnéaire.
La chute de Napoléon en 1815 puis la cessation des conflits armés avec la Grande-Bretagne qui se termineront par l’entente cordiale de 1904 [16] ont pour effet de déclasser Boulogne-sur-Mer comme base navale d’importance.
Durant l’été 1940, c’est la Kriegsmarine [17] qui utilisera les installations portuaires de Napoléon pour tenter d’envahir l’Angleterre dans le cadre du projet de débarquement en Grande-Bretagne nommé Seelowe (lion de mer). Seulement, la bataille aérienne d’Angleterre [18] qui met en échec la Luftwaffe [19] sera le Trafalgar des ambitions hitlériennes de débarquement en Angleterre. L’opération sera annulée au profit de l’invasion de l’URSS en juin 1941.
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Le concept de la flottille sera relancé après la défaite française lors de la guerre franco-prussienne de 1870-71. La marine n’y joue pas un grand rôle et l’opinion française prend conscience que les dangers ne viennent plus de la mer mais bien de l’autre côté de la ligne bleue des Vosges.
Une fraction de l’opinion va alors populariser l’idée de ne plus utiliser de grandes unités mais des unités plus petites qui pourront agir utilement à la défense des côtes françaises. Le vice-amiral Théophile Aube (1826-1890) va théoriser ce concept dans un livre qu’il nomme La guerre maritime et les ports militaires de la France. Ce sont 38 pages dans lesquelles, il soutient que le développement des nouvelles techniques comme la torpille va rendre inopérants tant les blocus que la guerre d’escadre. C’est pourquoi il faudrait éviter de se lancer dans la construction de cuirassés mais plutôt se baser sur un grand nombre de petits navires. Les offensives seront menées par des croiseurs qui mèneront une guerre de course contre le commerce ennemi. C’est ce que l’on nomme la « jeune école ».
Les idées d’Aube seront popularisées par le journaliste Gabriel Charmes (1850-1886) et amenèrent la Marine française à construire de nombreuses petites unités au détriment de bâtiments d’escadre. Entre 1871 et 1914, ce seront 369 torpilleurs qui furent lancés et qui ne jouèrent aucun rôle lors de la Première Guerre mondiale.
Les concepts de la « jeune école » franchirent les frontières de l’hexagone et servirent de ligne de conduite pour des petites marines comme la marine norvégienne ou encore la marine belge après avoir récupéré des torpilleurs Allemands de classe A en 1919.
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Si les stratégies reposant sur de petites unités navales paraissaient dépassées les récents combats dans la mer Noire entre la marine russe et ukrainienne semblent démontrer un regain d’intérêt pour ce concept.
En effet, malgré son écrasante supériorité, la marine russe a été incapable de s’assurer de la maitrise de la mer Noire. Pourtant la marine ukrainienne a été neutralisée dès les premiers jours de la guerre. Les surprenantes victoires navales ukrainiennes ont inversé la tendance. Dès les premiers mois du conflit, la marine russe perd de nombreux vaisseaux dont le croiseur Moskva son navire amiral. Les Ukrainiens utilisent pour inverser le rapport des forces des nouvelles technologies basées sur la rapidité et la légèreté ce qui aurait provoqué la perte de 20% du potentiel russe [20]. Les missiles et les drones TB-2 Bayraktar semblent être les nouvelles chaloupes canonnières et torpilleurs du XXIème siècle.
Est-ce que le conflit sur la mer Noire donnerait raison à Muskeyn, Forfait et Aube ? Un pays qui n’a pas besoin de projeter d’importantes forces navales pourrait-il adhérer à ce concept jugé obsolète ?
L’avenir et les états-majors des marines concernées répondront à ces questions. Cependant force est de constater que l’étude de l’histoire joue une nouvelle fois le rôle de fanal du futur.
- [1] Conférence présentée dans le cadre de l’exposition «La Marine sous le Premier Empire » au musée Wellington entre le 13 janvier 2023 et le 01er mai 2024.
- [2] Gillet J-C, La marine impériale, le grand rêve de Napoléon, Paris, L’artilleur, 2010, p.218.
- [3] Lettre de Saint-Haouen au ministre de la Marine du 3 août 1805 in Correspondance de Napoléon avec le ministre de la Marine, Paris, Bureau de l’agence polonaise, 1838.
- [4] Cité par Thomazi A (Capitaine de vaisseau), Les marins de Napoléon, Paris, Tallandier, 1978, p.133.
- [5] Idem, p.134.
- [6] Cité par Sophie Muffat dans une interview donnée pour le blog troisponts.net
- [7] Sur le sujet : Debbaudt Q, « Le sabre de bord modèle 1811 » in Zoom sur la collection, Waterloo, musée Wellington, 2023.
- [8] Lettre de Napoléon à Decrès du 16 novembre 1811.
- [9] Todorov N, « La Picardie dans le dispositif stratégique défensif et offensif de Napoléon » in Boulanger P et Nivet P (dir de), La géographie militaire de la Picardie du Moyen-âge à nos jours, Amiens, Encrage, 2006, p.5.
- [10] Traité conclu entre le général Bonaparte à la tête de l’armée d’Italie pour la France d’une part et l’Autriche d’autre part qui sort vaincue de la Première coalition (1792-1797).
- [11] Cité par Maison G, van Ypersel de Strihou A et P, Napoléon en Belgique, Bruxelles, Racines, 2002, P.33.
- [12] Selon l’expression utilisée par Auguste Thomazi.
- [13] Cité par Muffat S, « Les lieux de construction des bateaux de la flottille : implantations et difficultés » in Napoleonica – 31, Paris, Fondation Napoléon, 2018, Pp. 41-55.
- [14] Cette guerre est un incident militaire ayant opposé en octobre 1784, l’Empereur autrichien Joseph II et les Provinces-Unies. Les Autrichiens voulaient forcer le passage de l’Escaut mais la réplique hollandaise fit cesser la tentative. L’unique « victime » fut une marmite posée sur le pont du navire autrichien.
- [15] Cité par Todorov N, « La Picardie dans le dispositif stratégique défensif et offensif de Napoléon » in Boulanger P et Nivet P (dir de), La géographie militaire de la Picardie du Moyen-âge à nos jours, Amiens, Encrage, 2006, p.11.
- [16] L’Entente cordiale scelle la fin de l’antagonisme entre la France et le Royaume-Uni. Ce rapprochement qui commence sous la monarchie de Juillet puis le Second Empire pour être définitivement scellé sous la Troisième République.
- [17] La marine de guerre allemande.
- [18] Victoire aérienne britannique entre juillet 1940 et mai 1941 qui sauve l’île d’une invasion allemande.
- [19] L’aviation militaire allemande.
[20] Feertchak A, « Mer noire, radiographie de la flotte russe harcelée par les drones et missiles ukrainiens », Le Figaro, 6 mars 2024.
Bibliographie
- « Guerre en Ukraine : la dimension navale du conflit » in Brèves marines – 261, Paris, Le Centre d’études stratégiques de la Marine (CESM), 2023.
- Gérard J, Napoléon : Empereur des Belges, Bruxelles, Collet, 1985.
- Gillet J-C, La marine impériale, le grand rêve de Napoléon, Paris, L’artilleur, 2010
- Maison G, van Ypersel de Strihou A et P, Napoléon en Belgique, Bruxelles, Racines, 2002.
- Muffat S, « Les lieux de construction des bateaux de la flottille : implantations et difficultés » in Napoleonica – 31, Paris, Fondation Napoléon, 2018.
- Napoléon (Empereur des Français), « Lettre a Decrès du 16 novembre 1811 » in Correspondance de Napoléon avec le ministre de la Marine, Paris, Bureau de l’agence polonaise, 1838.
- Thomazi A (Capitaine de vaisseau), Les marins de Napoléon, Paris, Tallandier, 1978.
- Todorov N, « La Picardie dans le dispositif stratégique défensif et offensif de Napoléon » in Boulanger P et Nivet P (dir de), La géographie militaire de la Picardie du Moyen-âge à nos jours, Amiens, Encrage, 2006.
Sources web
- Debbaudt Q, « Le sabre de bord modèle 1811 » in Zoom sur la collection, Waterloo, musée Wellington, 2023. Disponible sur https://www.museewellington.be/le-sabre-de-bord-modele-1811/ (consulté le 11 mai 2024).
- Feertchak A, « Mer noire, radiographie de la flotte russe harcelée par les drones et missiles ukrainiens », Le Figaro, 6 mars 2024. Disponible sur https://www.lefigaro.fr/international/mer-noire-radiographie-de-la-flotte-russe-harcelee-par-les-drones-et-les-missiles-ukrainiens-20240306 (consulté le 19 mai 2024).
- Fossurier Yann, « 80 ans de la bataille d’Angleterre : quand les nazis voulaient débarquer en Grande-Bretagne depuis le Nord de la France », France Info, 2020. Disponible sur https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/80-ans-bataille-angleterre-quand-nazis-voulaient-debarquer-grande-bretagne-nord-france-1843478.html (consulté le 12 mai 2024).
- Mioque Nicolas, « A propos du camp de Boulogne, rencontre avec Sophie Muffat » in Trois-Ponts, 2019. Disponible sur https://troisponts.net/2019/04/19/a-propos-du-camp-de-boulogne-rencontre-avec-sophie-muffat/ (consulté le 11 mai 2024).